LES GRISETTES EN ENFER

Henry MONNIER
Un des 1000 exemplaires brochés, une centaine d’illustrations reproduites en couleur, 80 pages (15 x 21)
Cet ouvrage présente une sélection unique de lithographies « libres » réalisées avant 1830 par Henry Monnier, père de la grisette. Éphémère amante aux tendresses équivoques, aux molles résistances et aux larmes vite séchées, on ne doit pas la confondre avec sa cadette, la lorette. Monnier est surtout célèbre pour sa conception et ses interprétations de Joseph Prudhomme, sorte de « français moyen », incarnation humoristique et caricaturale de la bourgeoisie du XIXe siècle, mais son Enfer restait à découvrir. Parmi la multitude d’œuvres licencieuses de tous les temps, la lithographie romantique pornographique, telle que l’ont imaginée Henry Monnier et ses amis, demeure l’image obscène la plus raffinée et – fait unique dans toute l’histoire de l’Art Érotique – elle n’est pas la conception d’un artiste isolé aux fantasmes inspirés, mais d’un véritable mouvement uni et concerté. Les a priori sur cette époque, qui nous font souvent appréhender les Romantiques comme de jeunes gens vaporeux, désuets aux mœurs obsolètes, sont mis à mal lorsque nous les découvrons provocateurs, ardents et lubriques, vigoureux héritiers des valeurs émancipatrices du siècle des Lumières.

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LES GRISETTES EN ENFER
Henry MONNIER

One of the 1,000 paper-bound copies, 80 pages, 15 by 21 cm. About a hundred color-printed pictures
Cet ouvrage présente une sélection unique de lithographies « libres » réalisées avant 1830 par Henry Monnier, père de la grisette. Éphémère amante aux tendresses équivoques, aux molles résistances et aux larmes vite séchées, on ne doit pas la confondre avec sa cadette, la lorette. Monnier est surtout célèbre pour sa conception et ses interprétations de Joseph Prudhomme, sorte de « français moyen », incarnation humoristique et caricaturale de la bourgeoisie du XIXe siècle, mais son Enfer restait à découvrir. Parmi la multitude d’œuvres licencieuses de tous les temps, la lithographie romantique pornographique, telle que l’ont imaginée Henry Monnier et ses amis, demeure l’image obscène la plus raffinée et – fait unique dans toute l’histoire de l’Art Érotique – elle n’est pas la conception d’un artiste isolé aux fantasmes inspirés, mais d’un véritable mouvement uni et concerté. Les a priori sur cette époque, qui nous font souvent appréhender les Romantiques comme de jeunes gens vaporeux, désuets aux mœurs obsolètes, sont mis à mal lorsque nous les découvrons provocateurs, ardents et lubriques, vigoureux héritiers des valeurs émancipatrices du siècle des Lumières.