L’INTERNAT DES CHATIMENTS

Désiré Van Rowel
Un des 300 exemplaires brochés de 132 pages (132 x 215). Le texte est accompagné de quatorze illustrations et photographies.
Le gouvernement d’un petit État rétablit un jour d’un trait de plume l’usage des châtiments corporels. Ce nouveau décret, affiché dans les rues pour fixer la date de son entrée en vigueur, ne produisit pas grande impression sur les passants et passantes.
Mais voici raconté comment fut appliqué le retour aux anciens principes pédagogiques dans l’un des internats de jeunes filles de ce que nous pourrions appeler la province du petit État.
Sous la houlette de Madame, directrice de l’établissement, Fraülein, Miss et Mademoiselle sont en charge de cette nouvelle circulaire officielle et s’en donnent à cœur joie pour éduquer des jeunes filles de plus en plus turbulentes : fessées et volées de bois vert sont accueillies avec plus ou moins de plaisir par les internes indisciplinées qui, pourtant, bien souvent en redemandent.
Le roman, se terminant par un galant épilogue, permet de constater les qualités de l’éducation reçue !

Après avoir publié plusieurs centaines d’ouvrages de littérature flagellomaniaque, les quelques éditeurs des années trente qui se partagent ce marché lucratif doivent trouver de nouveaux concepts pour continuer à satisfaire leurs amateurs. Le bouleversement vient donc des illustrations hors-texte qui agrémentent les ouvrages. La plus talentueuse des signatures, celle de « Carlo », ajoute une énigme de plus en matière de bibliophilie érotique. De même que pour l’auteur du texte, Desiré van Rowel, pour lequel l’espoir est encore plus mince de trouver le moindre renseignement à son sujet Ces protagonistes de l’âge d’or du fétichisme se sont pour la plupart protégés d’un tel mystère qu’ils rendent aujourd’hui toute recherche biographique passionnante, mais souvent vaine. Que cela ne nous empêche pas d’apprécier le charme de ces obsessionnelles internes et maîtresses de van Rowel transfigurées par le trait de Carlo, inégalable illustrateur de l’époque où la domination dans toute sa variété vivait ses heures de gloire.

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L’INTERNAT DES CHATIMENTS
Désiré Van Rowel

Un des 300 exemplaires brochés de 148 pages (132 x 215). Le texte est accompagné de quatorze illustrations et photographies.
Le gouvernement d’un petit État rétablit un jour d’un trait de plume l’usage des châtiments corporels. Ce nouveau décret, affiché dans les rues pour fixer la date de son entrée en vigueur, ne produisit pas grande impression sur les passants et passantes.
Mais voici raconté comment fut appliqué le retour aux anciens principes pédagogiques dans l’un des internats de jeunes filles de ce que nous pourrions appeler la province du petit État.
Sous la houlette de Madame, directrice de l’établissement, Fraülein, Miss et Mademoiselle sont en charge de cette nouvelle circulaire officielle et s’en donnent à cœur joie pour éduquer des jeunes filles de plus en plus turbulentes : fessées et volées de bois vert sont accueillies avec plus ou moins de plaisir par les internes indisciplinées qui, pourtant, bien souvent en redemandent.
Le roman, se terminant par un galant épilogue, permet de constater les qualités de l’éducation reçue !

Après avoir publié plusieurs centaines d’ouvrages de littérature flagellomaniaque, les quelques éditeurs des années trente qui se partagent ce marché lucratif doivent trouver de nouveaux concepts pour continuer à satisfaire leurs amateurs. Le bouleversement vient donc des illustrations hors-texte qui agrémentent les ouvrages. La plus talentueuse des signatures, celle de « Carlo », ajoute une énigme de plus en matière de bibliophilie érotique. De même que pour l’auteur du texte, Desiré van Rowel, pour lequel l’espoir est encore plus mince de trouver le moindre renseignement à son sujet Ces protagonistes de l’âge d’or du fétichisme se sont pour la plupart protégés d’un tel mystère qu’ils rendent aujourd’hui toute recherche biographique passionnante, mais souvent vaine. Que cela ne nous empêche pas d’apprécier le charme de ces obsessionnelles internes et maîtresses de van Rowel transfigurées par le trait de Carlo, inégalable illustrateur de l’époque où la domination dans toute sa variété vivait ses heures de gloire.