DES AMOURS

Paul VERLAINE – Hippolyte ROMAIN
Un des 500 ex. brochés de 96 pages (16 x 24) – 32 illustrations hors-texte en noir
Les poèmes érotiques de Verlaine furent publiés entre 1867 et 1903. La volonté de l’auteur était de les rassembler, mais cela ne put aboutir de son vivant. Respectueux de ce désir, les éditeurs clandestins du xxe siècle, les proposèrent sous forme de recueils dénommés arbitrairement La Trilogie Érotique ou Œuvres Libres. Méritant une nouvelle édition pour le début de ce troisième millénaire, nous les présentons avec pour titre « Des Amours », car il est certain qu’il s’agit bien de cela. À l’instar de Rimbaud, le « poète maudit » a la résolution de choquer l’ordre établi, bourgeois et pudibond. Là où d’autres pourraient être emportés par un flot de vulgarité complaisante, il rend séduisant l’immonde et le fait chanter. Vieillard à l’âme d’enfant, bohème et casanier, mystique et débauché, délicat et vulgaire, satyre et saint, tendre et violent, « voile et vapeur », Verlaine, homme libre emprisonné dans ses extrêmes, a su faire de sa diversité sa force. Son style, son « sentiment », son humanité lui ont permis d’affronter tous ses contrastes, aussi bien dans sa vie que dans son œuvre, en les exprimant par sa poésie, et plus particulièrement par ses œuvres libres, lui qui détenait le don rare d’aimer Philomène, Lucien, Mathilde et Arthur.

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DES AMOURS
Paul VERLAINE – Hippolyte ROMAIN

One of the 500 paper-bound copies, 16 by 24 cm, 96 pages. – 32 illustrations hors-texte en noir
Les poèmes érotiques de Verlaine furent publiés entre 1867 et 1903. La volonté de l’auteur était de les rassembler, mais cela ne put aboutir de son vivant. Respectueux de ce désir, les éditeurs clandestins du xxe siècle, les proposèrent sous forme de recueils dénommés arbitrairement La Trilogie Érotique ou Œuvres Libres. Méritant une nouvelle édition pour le début de ce troisième millénaire, nous les présentons avec pour titre « Des Amours », car il est certain qu’il s’agit bien de cela. À l’instar de Rimbaud, le « poète maudit » a la résolution de choquer l’ordre établi, bourgeois et pudibond. Là où d’autres pourraient être emportés par un flot de vulgarité complaisante, il rend séduisant l’immonde et le fait chanter. Vieillard à l’âme d’enfant, bohème et casanier, mystique et débauché, délicat et vulgaire, satyre et saint, tendre et violent, « voile et vapeur », Verlaine, homme libre emprisonné dans ses extrêmes, a su faire de sa diversité sa force. Son style, son « sentiment », son humanité lui ont permis d’affronter tous ses contrastes, aussi bien dans sa vie que dans son œuvre, en les exprimant par sa poésie, et plus particulièrement par ses œuvres libres, lui qui détenait le don rare d’aimer Philomène, Lucien, Mathilde et Arthur.